L’accès aux soins, thème principal de mon déplacement à Ploërdut pour la 3ème réunion publique avec les grands électeurs.
Visite de la maison de santé lancée il y a plus de 20 ans par le maire Jean-Luc Guilloux. Structure qui accueille 3 médecins généralistes, bientôt un 4ème, des infirmières, des kinés, une psychothérapeute, un psychologue, une podologue, des spécialistes une ½ journée par semaine et un cabinet de radiologie, qui permet de diagnostiquer les petits accidents et d’éviter peut-être le déplacement aux urgences de l’hôpital. Et bientôt un dentiste dans la nouvelle extension.
Une réussite pour le maire et son équipe, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes médicales et l’ARS. La réussite d’un travail collectif, que Jean-Luc Guilloux espère transposer au sein de l’intercommunalité, en devenant son référent santé.
D’autres communes ont également fait le choix d’un travail en équipe avec le milieu médical et l’ARS. Les élus de Locmariaquer, que nous avons rencontrés ce matin, sont engagés dans cette démarche depuis 2 ans. La maison de santé devrait sortir de terre en 2024.
La désertification médicale, une réalité dans le Morbihan
La désertification médicale dans le Morbihan, principalement dans les petites communes rurales ou sur la côte est une réalité.
Tous les maires m’en parlent et ils sont en première ligne sur ce dossier. Offres d’emplois sur les réseaux sociaux, à l’entrée des communes comme à Quiberon, tous les moyens sont bons pour recruter des médecins ou des dentistes. « Notre médecin généraliste est en arrêt longue maladie. Aujourd’hui 1300 patients sur la commune et les environs se retrouvent sans médecin ! » Dans l’urgence, la maire de Sérent, a même décidé de recourir à un détective privé pour trouver un ou deux médecins.