Avec une progression de 1% par an de la population depuis 20 ans, comment je fais aujourd’hui pour loger les nouveaux arrivants ? On n’a plus de logements et encore moins avec le ZAN ! »
Le ZAN, Le Zéro Artificialisation Nette, objectif acté par la loi Climat et Résilience de 2021 prévoit d’ici à 2050 un solde neutre entre artificialisation des sols et leur renaturation. D’ici à 2030, communes, départements et régions doivent réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, à la consommation mesurée entre 2011 et 2020.
« Le ZAN, c’est vertueux mais c’est un véritable casse-tête » disent en général les maires qui regrettent aussi que « les bailleurs sociaux ne veulent plus investir en milieu rural ».
En Bretagne, il reste seulement 18 000 hectares d’urbanisable jusqu’à 2030 pour tout type de constructions (logements, lycées, collèges, hôpitaux, …)
Même inquiétude pour la maire de Plouhinec « Avec 45 % de hausse du prix de l’immobilier, comment loger les jeunes, les intermittents ou les saisonniers qui travaillent sur cette grande terre de maraichage ? » A Belle-Ile-en-Mer, la préoccupation se porte sur l’hôpital : « Nous avons du mal à recruter du personnel soignant sur notre île, faute de logements ».
« Il n’y a plus de logements disponibles ! les Chalets de nos 2 campings sont complets à Kernascléden ! On fait le maximum pour loger un jeune qui travaille sur la commune et qui est obligé de dormir dans sa voiture ».